Des chevaux blancs,
Les naseaux écumants,
Galopent dans le temps,
Ne se souciant que du présent.
La crinière au vent,
Ils brisent le miroir de l’étang
Qui était avant si brillant,
Que c’est beau de voir des chevaux si vivants !
Leurs muscles se tendant
Ils ne font pas attention au froid si mordant
Qui effleure leurs flancs
Et se réchauffe sur leurs corps brûlants.
Les poulains rejoignent les juments
Qui avancent en les caressants,
Après ce moment si attendrissant
Les petits jouent en caracolant.
Ils continuent à avancer rapidement,
Leurs tempes battant
Et l’eau coulant lentement
De ces animaux si patients.
Les oiseaux s’envolent en jacassant,
Effrayés par les sabots, qui font un bruit
assourdissant
Leurs yeux sont miroitants
Et parfois même vraiment perçant.
Se sont des êtres élégants
Qui sont plaisants
Leurs pas sont effectués joliment
Entre eux, ils ont tant de moment de calinements.
Voilà arrivé le soleil couchant
Il faut bien s’arrêter à un moment
Pour nourrir les enfants
Et dormir calmement.
Tout ceci est un éternel recommencement,
Les poulains qui jouent gaiement,
Les mamans qui s’occupent d’eux quotidiennement
Et les pères sont les chefs de clan.